🏖⛵😎 Au programme, cette semaine : une soirée, des pirates, du rap, des rdv médicaux, TikTok et des propos problématiques.
Les consultant.e.s de l’agence StoriesOut présentent une sélection d’actu française et internationale.
👉 Laissez-moi danser, chanter en liberté !
👉 Le temps c’est de l’argent … mais aussi la santé !
👉 TikTok se prépare aux élections de mi-mandat
👉 Un chatbot doit-il tourner 7 fois sa langue dans sa bouche ?
👉 Piratage, entreprises ne perdaient pas la face
👉 Le premier artiste virtuel signe chez un label de renom
#1. Laissez-moi danser, chanter en liberté !
La Première ministre fait l’objet d’une polémique après la fuite de vidéos où on la voit faire la fête. Elle a dû se soumettre à un test de dépistage. Sur Twitter, Sanna Marin reçoit le soutien de nombreuses Finlandaises et Danoises.
La Première ministre a également été soutenue en Finlande et au-delà. Samedi, un hashtag sur Twitter est même apparu : « Solidarité avec Sanna ». Ce sont des vidéos postées par des femmes qui se filment elles-mêmes en train de danser et de chanter. Un message pour montrer le ridicule, selon elles, des attaques contre Sanna Marin.
👉 En Finlande, des femmes dansent pour soutenir la Première ministre Sanna Marin – France TV Info
#2. Le temps c’est de l’argent … mais aussi de la santé !
En France, selon une étude de l’Insee publiée en 2009, les femmes médecins libérales exerçant une spécialité perçoivent des revenus en moyenne 30% inférieurs à ceux de leurs confrères. Chez les généralistes, c’est 17% de moins. Cette inégalité salariale n’a rien d’une découverte: le sujet est largement étudié depuis plusieurs années, en France comme ailleurs. Mais les raisons qui peuvent expliquer ces écarts font régulièrement débat..
Une donnée supplémentaire, jusqu’ici inexploitée, pourrait aussi expliquer cet écart salarial. Les femmes médecins libérales passeraient également davantage de temps avec leurs patients en consultation, ce qui les obligerait à accepter moins de rendez-vous au quotidien et, par la force des choses, à générer moins de revenus que leurs confrères masculins. Durant ce laps de temps supplémentaire, les femmes médecins auraient notamment tendance à étudier plus en profondeur l’histoire du patient, à lui prodiguer davantage de conseils et à lui fournir des explications plus détaillées sur son état de santé.
#3. TikTok se prépare aux élections de mi-mandat
TikTok prend des mesures supplémentaires pour limiter la désinformation et les violations de ses politiques avant les élections de mi-mandat aux États-Unis. La plateforme vidéo a annoncé de nouvelles mesures pour s’assurer que les influenceurs comprennent que les publicités politiques payantes sont interdites.
En théorie, l’achat de publicités politiques est déjà interdit depuis 2019 sur le réseau social chinois. Mais lors de l’élection présidentielle américaine de 2020, certaines équipes de campagne ont contourné l’interdiction en payant des influenceurs. « TikTok n’autorise pas les publicités politiques, et cela comprend les contenus pour lesquels les influenceurs sont rémunérés », affirme Eric Han dans son communiqué.
👉 TikTok to teach influencers about US mid-term election rules – BBC News
#4. Un chatbot doit-il tourner 7 fois sa langue dans sa bouche ?
Le chatbot de Facebook critique Mark Zuckerberg et tient des propos problématiques. Depuis quelques semaines, la toile se passionne pour les sorties de BlenderBot 3 , le chatbot mis au point par Meta/Facebook. Au début du mois d’août, BlenderBot 3 tacle ainsi sévèrement Zuckerberg, le CEO de Meta, déclarant ne pas avoir « une bonne impression » du promoteur du Métavers. « C’est un homme d’affaires efficace » ajoute l’IA, « mais ses pratiques dans le monde des affaires ne sont pas toujours éthiques. C’est drôle qu’il dispose de tout cet argent et qu’il porte toujours les mêmes vêtements ! ». Cassant…
Un autre détail fait grincer les dents : BlenderBot 3 semble avoir la fâcheuse manie d’intégrer un peu trop rapidement les « opinions » les plus problématiques de ses interlocuteurs, jusqu’à tenir des propos profondément racistes ou sexistes.
👉 Blender Bot 3 : le chatbot de Facebook critique Mark Zuckerberg et tient des propos problématiques – KultureGeek
#5. Piratage, entreprises ne perdaient pas la face
La technologie Deepfake est une intelligence artificielle avancée qui remplace les vidéos et les sons réels par des vidéos et des sons créés artificiellement à partir d’autres sources. Selon un rapport qui vient d’être publié, les attaques et piratages par deepfake sont en augmentation.
Comment ? En faisant croire aux employés qu’ils ont affaire à de vraies personnes.
C’est le nouveau défi en matière de sécurité. Et compte tenu de la quantité de vidéos et d’enregistrements audio de nous en ligne grâce aux médias sociaux et à YouTube, il n’est pas difficile pour un escroc utilisant des outils facilement accessibles de faire croire que nous disons et faisons des choses que nous ne faisons pas – ou que nous parlons à des personnes qui n’existent pas réellement. Les grandes entreprises technologiques comme Microsoft et Google ont développé des outils pour détecter ces menaces et une législation fédérale est également en cours d’élaboration pour tenter de limiter les dégâts. Mais ces mesures n’ont qu’une portée limitée. Alors comment protéger nos entreprises de ce danger croissant ?
👉 Are these guys for real? How to keep your business safe from deepfakes – The Guardian
#6. Le premier artiste virtuel signe chez un label de renom
Ses chiffres de streaming ont de quoi faire jalouser de nombreux artistes. FN Meka, dont la carrière a débuté en 2019, est un rappeur virtuel né d’une intelligence artificielle. Pour beaucoup d’internautes, sur TikTok notamment, il est une vraie star. Il y a quelques jours, sa carrière a d’ailleurs été marquée par la signature chez le label Capitol Records, qui gère déjà la carrière de Katy Perry, ABBA ou encore Paul McCartney.
Pour composer ses titres, FN Meka fait appel à sa créativité… ou plutôt son intelligence artificielle qui suit une logique : analyser les tendances du moment dans le rap international, pour ensuite générer un beat et des paroles. Pour le moment, un vrai humain s’occupe de chanter les paroles avant le montage final (son identité est tenue secrète). Mais bientôt, l’équipe derrière FN Meka souhaite laisser une voie artificielle s’en charger.
👉 Le premier rappeur virtuel signe chez un label de renom – Presse Citron
