Nos consultants Lila et Yohan ont participé à la manifestation pour l’avortement. Un droit fondamental et pourtant il ne cesse pas d’être remis en cause. Interdit en 2022 dans 13 états aux États-Unis, un décret restrictif en Hongrie…
Le 24 juin 2022, la Cour Suprême des Etats-Unis décide de révoquer Roe Vs Wade, par 6 voix contre 3.
L’avortement n’est plus un droit constitutionnel pour les femmes, et s’en suit la limitation du droit à l’avortement dans 13 Etats du pays. Plus récemment, la Hongrie publie un décret visant à obliger les femmes à écouter le battement de coeur du foetus avant un avortement. Personne ne l’avait vu venir. Pourtant, partout en France, les difficultés à l’accès à l’IVG persistent malgré la légalité. Car avoir le droit ne signifie pas avoir les moyens. Entre la fermeture de centres pratiquant les IVG, le refus par certains médecins de les pratiquer, le mépris et le jugement d’une partie du corps médical qui ostracise et culpabilise les femmes qui le demandent, ou encore la permanence de sites anti-IVG qui se présentent comme des sites informatifs sur l’avortement pour tenter de dissuader les femmes qui souhaitent y avoir recours … le droit à l’avortement est fragile et nous devons plus que jamais le protéger.
👉 Nos réactions à la décision de la Cour Suprême des USA (Roe Vs Wade)
Voilà pourquoi nous avons manifesté, avec Yohan Monpert, ce mercredi au côté d’un bon milliers de personnes.
Nous sommes partis de Bastille et nous avons marché plusieurs heures en direction de Concorde, accompagnés par des militants, des syndicats, des associations féministes, des élus, des femmes, des hommes, des personnes âgées, des jeunes, et même quelques enfants. Nous avons chanté en cœur, brandissant nos slogans et nos cintres, parfois applaudis par les citadins curieux posés sur leur balcon, parfois rejoints par des passants curieux et encourageants. Nous avons récolté des tracts, retrouvé des amies, échangé avec des inconnus avec qui nous partageons un même combat.
Nous avons fait corps l’espace de quelques heures, renforcés et animés par la puissance du collectif. Pour rappeler que jamais nous ne cesserons de lutter pour le droit de chaque femme à disposer de son corps, pour rappeler que nous existons, que nous avons le pouvoir et le droit de choisir par et pour nous-mêmes. »
