5 infos cette semaine ! Voici le choix de la “rédac” StoriesOut 🙂
Les Etats-Unis se mettent d’accord sur les prémices d’une déclaration des droits de l’IA. Les experts de l’inclusion et de la diversité souhaiteraient plus d’actions et moins de mots. Le Royaume-Uni cherche à protéger ses enfants des dysfonctionnements des réseaux sociaux. Mode d’emploi destiné aux entreprises qui veulent garder ou attirer les talents IT. En France on a les cols roulés, à Glasgow ils ont la danse pour se réchauffer 🕺💃
👉 Etats-Unis, les prémices d’une déclaration des droits de l’IA
👉 Inclusion washing, passer des maux aux actes
👉 Royaume-Uni, les réseaux sociaux reconnus coupables de suicide
👉 Talents IT téléphonent maison !
👉 Quand la fièvre du samedi soir est transformée en énergie
#1. Etats-Unis, les prémices d’une déclaration des droits de l’IA
Le projet de la Maison Blanche concernant les droits de l’IA s’adresse principalement au gouvernement fédéral. Il ne changera la façon dont les algorithmes sont utilisés que s’ils orientent la façon dont les agences gouvernementales acquièrent et déploient la technologie de l’IA, ou s’il aide les parents, les travailleurs, les décideurs ou les concepteurs à poser des questions difficiles sur les systèmes d’IA. Elle n’a aucun pouvoir sur les grandes entreprises technologiques qui ont sans doute le plus de pouvoir pour façonner le déploiement de l’apprentissage automatique et de la technologie de l’IA.
Le document publié aujourd’hui ressemble au flot de principes d’éthique de l’IA publiés ces dernières années par des entreprises, des organisations à but non lucratif, des gouvernements démocratiques. Leurs principes sont généralement bien orientés, avec des mots comme transparence, applicabilité et fiabilité, mais ils manquent de mordant et sont trop vagues pour faire une différence dans la vie quotidienne des gens.
👉 Biden’s AI Bill of Rights Is Toothless Against Big Tech | WIRED
#2. Inclusion washing, passer des maux aux actes
Experte des questions de diversité et d’inclusion, la coach Mai Lam Nguyen-Conan n’en peut plus d’être contactée par des entreprises qui ne se donnent pas les moyens de changer réellement les choses. Elle s’est épanchée sur LinkedIn dans un post au vitriole.
L’autrice de plusieurs ouvrages sur le sujet (dont S’ouvrir aux différences, aux éditions Gereso) ‘évangélise’ les comités de direction depuis plusieurs années, mais a parfois l’impression de prêcher dans le désert.
👉 Sur LinkedIn, une experte de la diversité dénonce ‘l’inclusion washing’ des entreprises | Les Echos Start
#3. Royaume-Uni, les réseaux sociaux reconnus coupables de suicide
Molly Russell, 14 ans, originaire de Harrow, dans le nord-ouest de Londres, s’est donné la mort en novembre 2017 après avoir consulté une grande quantité de contenus, notamment sur Instagram et Pinterest, liés au suicide, à la dépression, à l’automutilation et à l’anxiété.
Le mois dernier, une enquête sur la mort de Molly est parvenue à une conclusion historique selon laquelle les réseaux sociaux ont contribué à son décès, déclarant qu’elle « est morte d’un acte d’automutilation alors qu’elle souffrait de dépression et des effets négatifs du contenu en ligne ».
Le projet de loi, qui comprend des dispositions visant à protéger les enfants contre les contenus préjudiciables, a été suspendu en juillet et doit faire l’objet de révisions pour renforcer la protection de la liberté d’expression en ligne.
👉 Delays to online safety bill will endanger young people, says Molly Russell’s father – The Guardian
#4. Talents IT téléphonent maison !
Comme beaucoup d’autres secteurs en 2022, l’IT rencontre depuis la reprise post-covid des difficultés de recrutement et de rétention des talents. Cette pénurie touche l’ensemble des profils : collaborateurs, managers et chefs de projet jusqu’aux directeurs. Mais, le problème ne peut se résumer à un contexte conjoncturel.
Une vraie question se pose : les entreprises mettent-elles en place des stratégies adaptées pour attirer, recruter et former les équipes IT/tech ? Réseaux sociaux, baby-foot, Chief Happiness Office… Les entreprises diffusent des campagnes de communication pour rendre leur entreprise attractive et susciter l’envie de la rejoindre. Pourtant, elles ont une grande méconnaissance des préférences et appétences au travail des profils IT.
👉 Comment s’adapter pour mieux fidéliser les talents IT ? – Le Mag IT
#5. Quand la fièvre du samedi soir est transformée en énergie
La salle de spectacles SWG3 de Glasgow a mis en service un système qui crée de l’énergie renouvelable à partir de la chaleur corporelle sur sa piste de danse. L’énergie retourne ensuite vers les pompes à chaleur, est portée à une température adéquate et est réémise dans le SWG3. David Townsend, fondateur du cabinet de conseil en énergie géothermique TownRock Energy, qui a conçu le système, Bodyheat, a déclaré à BBC News : « Lorsque vous commencez à danser, à un rythme moyen, sur les Rolling Stones ou autre, vous pouvez générer 250W. « Mais si vous avez un grand DJ, qui fait claquer des lignes de basse et fait sauter tout le monde, vous pouvez générer 500-600W d’énergie thermique. »
Les propriétaires affirment que cela leur permettra de déconnecter complètement les chaudières à gaz du lieu, réduisant ainsi ses émissions de carbone d’environ 70 tonnes de CO2 par an.
👉 Dancers’ moves help to power Glasgow music venue – BBC News
